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Communiqués de presse de la CGT

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Publié par actu

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Par un courrier du 13 janvier et contre l’avis de l’Inspection du travail, le ministère a donné l’autorisation de licencier deux délégués CGT, Francis Battista et Paul Michel de l’entreprise NextiraOne.

Ces deux techniciens en téléphonie ont respectivement 42 et 34 années de syndicalisme dans l’entreprise.

On peut lire dans les faits reprochés aux délégués : « …considérant que la société replace les faits dans un contexte de dix années de violence comportementale de certains élus à l’égard de différents directeurs des ressources humaines.. »…

 

Et voilà comment l’action syndicale est transformée par les plus hauts responsables de l’Etat en acte de délinquance !

Cette procédure fait suite à une cabale montée de toutes pièces par une direction revancharde. Elle n'a toujours pas accepté sa condamnation pour des faits constitutifs d'attaques au droit syndical.

Pourquoi les dirigeants de cette société en veulent-ils tellement à la CGT ?

Peut-être parce que la CGT réclame les indemnités dues aux salariés ayant travaillé en présence d’amiante ?

Ceci coûtera cher à l’entreprise, mais c’est un dû !

Peut-être aussi parce qu’ils contestent le blocage des salaires depuis trois ans ou qu’ils réclament la régularisation du mode d’attribution des rémunérations variables ? Elles ne peuvent pas continuer à être attribuées en toute opacité comme c’est le cas aujourd’hui.

C’est bien gênant pour la direction, mais c’est la loi.

De plus, NextiraOne met en place une réorganisation majeure de ses services au détriment des salariés (mutations, transformation de postes, pointage) pour le faire il faut se débarrasser de la CGT.

 Ce n’est pas la première fois qu’un tel harcèlement est organisé dans cette entreprise. Voilà déjà quelques années que la direction de NextiraOne avait été condamnée au pénal pour atteinte aux droits syndicaux les plus intangibles. Elle s'était adjoint les services d’un cabinet de conseil recruté pour « déstabiliser et réduire l’influence de la CGT au sein de l’entreprise » (la CGT 1er syndicat de l’entreprise).

Les 1800 salariés de NextiraOne France ne s’y trompent pas et ne tombent pas dans le piège, ils comprennent bien que s’en prendre à la CGT, c’est s’en prendre à eux.

On ne compte plus les procès perdus par la direction devant les tribunaux de grande instance ou aux prud’hommes face aux salariés ou aux représentants de la CGT.

Dans cette affaire, qui sont les véritables délinquants ?

Aujourd’hui, c’est à un harcèlement continu que sont confrontés les élus CGT. Il est conduit par un DRH aux manières aussi musclées qu’inacceptables. Cet individu s’est fréquemment rendu coupable d’excès de voix et de comportements violents à l’égard des élus. Des enregistrements et des témoignages nombreux l’attestent.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que Nextira One est une entreprise sous LBO (Leverage Buy-Out). A ce titre, elle est détenue par des actionnaires qui exercent une forte pression sur les dirigeants de l’entreprise. Elle a vocation à être vendue par ses acquéreurs à titre spéculatif.

C’est ce contexte qui explique sans doute la nervosité des dirigeants actuels de NextiraOne qui cherchent à trouver des boucs-émissaires en s’attaquant à la CGT plutôt que de s’occuper du redressement de l’entreprise.

Malgré les pressions et les peurs, les salariés de NextiraOne soutiennent leurs camarades injustement condamnés et manifesteront vendredi 20 janvier pour demander à la direction d’annuler la procédure, et de ne pas utiliser l’autorisation de licenciement du ministère.

  

Faut il pleurer  , faut il en rire  ?

Le 13 janvier les licenciements sont autorisés par le ministère pourtant, le 7 janvier un courrier notifiait le rejet du recours de NextiraOne.

Quelle est la cause de ce revirement ?

Y aurait-il un lien avec le prêt de 5 millions d’Euros que l’Etat a consenti à cette entreprise européenne sans exiger de garantie sur l’Emploi.

 

 

 

 

 

 

 
     
               
       
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F
en effet al Katel en arabe cela veut vraiment dire l’assassin , le meurtrier. alcatel a bien trouvé son nom , elle vient de mettre en péril la vie de 2 familles dont les pères ont choisi de<br /> défendre les causes justes. je veux juste dire qu’il est inadmissible qu’au 21 ème siècle dans les années 2000 le patronat prenne le dessus sur les salariés . L’ETAT cautionne le licenciement des<br /> syndicats sans prendre en considération les rapports de l’inspection du travail qui a mandaté des personnes sur place pour faire une enquête.C’est un manque de respect du ministre envers ses<br /> fonctionnaires de l’inspection du travail ; ce revirement du ministre pose beaucoup de question ? a t’il besoin d’appui , les élections approchent c’est vrai que ces 2 syndicalistes n’ont pas les<br /> mêmes moyens financiers , et qu’ils ne seront d’aucun secours financiers pour la campagne présidentielle, par contre les convictions de tous ceux qui les soutiennent valent beaucoup plus que<br /> l’argent . C’est juste une question ? J’espère que le soutien va continuer et qu’enfin justice soit faite et que les 2 personnes mises en cause retrouvent leur travail FATIA
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M
Réagissons, non à la loi du patronat, à la précarité qu'il voudrait installer avec la complicité du gouvernement.
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M
Ou avec la campagne électorale €€€€€€€€€!!!
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